Accéder au contenu principal

La marche afghane (ou marche rythmée) : FAQ 2025

(Cette FAQ est une synthèse de lectures, elle peut contenir des simplifications et ne saurait remplacer l’avis éclairé d’un praticien de santé.)

Marre de stagner ? Confus devant tous les “conseils” contradictoires sur youtube ?
Ne perdez plus votre temps et laissez-vous guider : Méthode complète de musculation à domicile. Prenez du muscle. Augmentez votre force. Perdez du gras. Progressez plus vite.

satisfait ou remboursé

Définition et principes fondamentaux

Quelle image est utilisée pour introduire la marche afghane et son potentiel ?

Celle des nomades et caravaniers afghans capables de marcher 60-70 km par jour sans fatigue excessive apparente.

Quel est le principe fondamental de la marche afghane ?

C’est la synchronisation volontaire de la respiration (principalement nasale) avec le rythme des pas.

La marche afghane est-elle juste une simple promenade ?

Non, c’est une technique de marche consciente et rythmée.

Quels sont les deux grands domaines de bienfaits promis par la marche afghane ?

L’amélioration de l’endurance et de l’oxygénation, et l’apaisement du mental.

À quoi la marche afghane est-elle parfois comparée en raison de son effet apaisant ?

Aux mécanismes de la cohérence cardiaque.

En quoi la marche afghane diffère-t-elle de la marche classique concernant la respiration ?

Dans la marche afghane, la respiration est active, contrôlée et synchronisée aux pas, tandis qu’elle est souvent automatique en marche classique.

Quel type de respiration est privilégié en marche afghane ?

La respiration nasale, pour l’inspiration et l’expiration.

Quel est l’objectif principal recherché au-delà de l’exercice physique ?

L’induction d’états spécifiques de calme, de dynamisme, ou de méditation, visant l’équilibre intérieur.

Quel type de chaussures est généralement recommandé et pourquoi ?

Des chaussures souples, sans tige rigide, pour préserver la proprioception et une connexion naturelle au sol.

La marche afghane utilise-t-elle des bâtons ?

Généralement non, contrairement à la marche nordique, pour favoriser la conscience corporelle.

Quels sont les autres noms donnés à cette pratique ?

Marche rythmée, marche consciente, yoga de la marche, ou parfois « breathplay » dans certains milieux sportifs.

Comment sont généralement notés les rythmes en marche afghane ?

Par une séquence de chiffres (ex: X-Y-Z-W) représentant le nombre de pas sur l’inspiration (X), rétention pleine (Y), expiration (Z), et rétention vide (W). Y et/ou W peuvent être égaux à 0.

Quel est le rythme le plus souvent cité pour débuter sur terrain plat ?

Le rythme 3-1-3-1 (Inspire 3 pas – Rétention pleine 1 pas – Expire 3 pas – Rétention vide 1 pas).

Quelle fréquence respiratoire approximative induit le rythme 3-1-3-1 ?

Environ 7,5 cycles par minute, ce qui est plus lent que la respiration habituelle et favorise le calme.

Faut-il maintenir les rétentions (pauses respiratoires) pendant l’effort (ex : en montée) ?

Non, elles sont généralement supprimées (rythmes X-0-Z-0) pour faciliter l’apport en oxygène.

Comment adapter le rythme à l’intensité de l’effort ou de la pente ?

Plus l’effort est intense ou la pente raide, plus le rythme tend à se raccourcir (ex : 3-0-3-0 puis 2-0-2-0).

Qu’est-ce qui doit guider le choix et l’adaptation du rythme ?

L’écoute de ses propres sensations, le terrain, la condition physique et l’objectif recherché.

Pourquoi la respiration nasale est-elle privilégiée ?

Pour filtrer/humidifier/réchauffer l’air, améliorer l’absorption de l’oxygène, produire de l’oxyde nitrique (NO) bénéfique, et stimuler le système parasympathique.

Combien d’oxygène en plus la respiration nasale permettrait-elle d’absorber par rapport à la respiration buccale ?

10 à 20% d’oxygène en plus.

Où est produit l’oxyde nitrique (NO) lors de la respiration nasale ?

Dans les sinus paranasaux.

Quels sont les effets bénéfiques de l’oxyde nitrique (NO) dans les poumons ?

Vasodilatation (meilleure circulation), bronchodilatation (passage de l’air facilité)et action antimicrobienne.

Quel système nerveux la respiration nasale lente et profonde tend-elle à activer ?

Le système nerveux parasympathique, responsable du calme et de la récupération.

Quel est l’effet de la concentration requise par la marche afghane sur le mental ?

Réduction du « bruit mental » (pensées parasites, ruminations).

Quel type d’état mental la régularité du rythme peut-elle induire ?

Un état méditatif léger, une sorte de transe douce où l’on est alerte et détendu.

Quelle posture générale est recommandée ?

Droite mais détendue, épaules basses et ouvertes, regard à l’horizon, bassin moteur.

Qu’est-ce que la Cohérence Cardiaque (CC) ?

Un état d’équilibre du système nerveux autonome, reflété par une Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC) ample et régulière.

Comment la respiration influence-t-elle la Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC) ?

L’inspiration stimule le sympathique (accélération), l’expiration stimule le parasympathique (ralentissement).

À quelle fréquence respiratoire l’état de cohérence cardiaque est-il généralement induit ?

Autour de 5 à 6 cycles par minute.

Pourquoi la marche afghane est-elle considérée comme un inducteur naturel de cohérence cardiaque ?

Car ses rythmes de base (ex : 3-1-3-1) correspondent à la fréquence respiratoire qui favorise cet état d’équilibre nerveux.

Origines et histoire

Qui a « découvert » et popularisé la marche afghane en Occident ?

Le Français Édouard G. Stiegler, dans les années 1980.

Qu’est-ce qui a intrigué Stiegler chez les nomades afghans ?

Leur extraordinaire endurance et leur capacité à parcourir 60-70 km par jour sans fatigue apparente.

Quelle technique Stiegler a-t-il identifiée comme clé de leur endurance ?

Une synchronisation particulière entre leur respiration et le rythme de leurs pas.

Comment Stiegler a-t-il contribué à la diffusion de la méthode ?

En la formalisant, la nommant « Marche Afghane », et en publiant son livre fondateur « Régénération par la marche afghane ».

Qui poursuit la transmission de l’enseignement de Stiegler ?

Sa fille, Corinne Stiegler.

Quels autres auteurs ont contribué à enrichir la pratique ?

Notamment Sylvie Alice Royer et Danilo Zanin, en la reliant à la cohérence cardiaque et la pleine conscience.

Bienfaits de la marche afghane

Quels sont les principaux bienfaits physiologiques ?

Amélioration de l’endurance, meilleure oxygénation (« suroxygénation »), régulation cardiaque, stimulation circulatoire.

Quels sont les principaux bienfaits mentaux et émotionnels ?

Réduction du stress et de l’anxiété, amélioration de la concentration, effet apaisant et méditatif.

Comment la marche afghane agit-elle sur le stress ?

En induisant la cohérence cardiaque, en stimulant le système nerveux parasympathique (relaxation) et en focalisant l’attention.

La marche afghane peut-elle aider pour le sommeil ?

Oui, pratiquée régulièrement, elle peut favoriser un endormissement plus facile et un sommeil plus réparateur.

Quel usage peut-on faire du rythme régulier pour renforcer un état d’esprit positif ?

L’utiliser comme support pour répéter mentalement des affirmations positives ou des mantras.

Comment peut-on concrètement utiliser des mantras ou affirmations en marchant ?

En synchronisant les syllabes de mots ou de courtes phrases avec le nombre de pas de l’inspiration ou de l’expiration. Par exemple, sur une inspiration en 3 pas, on peut penser « Je-suis-calme » ou « PO-SI-TIF », une syllabe par pas. Cela renforce la concentration, aide à cultiver un état d’esprit choisi (calme, gratitude, énergie…) et ajoute une dimension méditative à la pratique.

Quel effet énergétique est souvent associé à la marche afghane ?

Un effet revitalisant, luttant contre la fatigue chronique et rechargeant les batteries.

Dans une perspective énergétique (type yoga), comment est vue la marche afghane ?

Comme un moyen d’harmoniser la circulation de l’énergie vitale (Prana, Qi).

Quel mécanisme physiologique central semble soutenir l’ensemble des bienfaits ?

L’amélioration de l’oxygénation.

Quel est l’impact sur les articulations ?

C’est une activité à faible impact, et la fluidité recherchée la rend douce pour les articulations.

Comment pratiquer : guide pratique

Quel équipement minimal est requis ?

Une paire de chaussures confortables (idéalement souples) et des vêtements amples. Aucun matériel spécifique n’est nécessaire.

Quel type de lieu privilégier pour les premières séances ?

Un endroit calme, plat et sans obstacles pour faciliter la concentration.

Quel état d’esprit adopter pour débuter ?

Curiosité, patience, bienveillance envers soi-même, sans chercher la performance immédiate.

Quelle est la première étape avant d’introduire un rythme ?

Marcher naturellement et prendre conscience de sa respiration (nasale/buccale, rapide/lente, etc.). Assurer une respiration nasale.

Décrivez les 4 phases du rythme 3-1-3-1.
  1. Inspirer par le nez sur 3 pas.
  2. Retenir souffle (poumons pleins) sur 1 pas.
  3. Expirer par le nez sur 3 pas.
  4. Retenir souffle (poumons vides) sur 1 pas.
Faut-il aller vite au début ?

Non, le but est de trouver l’harmonie entre souffle et mouvement ; la respiration doit guider le pas.

Quelle durée est conseillée pour les premières séances ?

10 à 15 minutes pour se familiariser sans se lasser.

Est-il facile de discuter en pratiquant la marche afghane ?

Non, papoter est difficile voire impossible, il est préférable de pratiquer seul et en silence au début.

Comment adapter le rythme en montée ?

Utiliser des rythmes plus courts et sans rétention, comme 3-0-3-0 ou 2-0-2-0.

Quels rythmes utiliser pour la récupération ou la descente ?

Des rythmes avec une expiration plus longue que l’inspiration, comme 2-0-4-0 ou 4-0-6-0, pour favoriser la détente.

Quel rythme peut être utilisé pour retrouver du dynamisme ?

Un rythme avec une expiration courte, comme le 4-0-2-0.

Quelle structure de rythmes est appelée « fontaine de jouvence » ?

La « fontaine de jouvence » est une pyramide progressive montée (4-0-4-2, 5-0-5-2, 6-0-6-2, 7-0-7-0, 8-0-8-0 au sommet) puis descendue, effectuant 10 cycles respiratoires à chaque palier. Un rythme « refrain » (3-1-3-1) est intercalé entre chaque palier ; pour un total de 2040 pas. Son intérêt est de développer en profondeur la capacité et la flexibilité respiratoires, d’accroître la maîtrise du souffle et la concentration, et potentiellement d’induire des états de grande vitalité ou de méditation active.

Comment progresser une fois le rythme de base maîtrisé ?

Augmenter la durée, explorer d’autres rythmes, les adapter au terrain, et intégrer la pratique au quotidien.

Quelle est la règle d’or absolue pendant la pratique ?

Écouter son corps et adapter le rythme et l’intensité à ses capacités du moment.

Que faire si l’on se sent essoufflé pendant la pratique ?

Ralentir l’allure, ne jamais forcer, éviter l’essoufflement. Si besoin, reprendre une respiration normale.

Que faire en cas de douleur ou d’inconfort persistant ?

Arrêter ou modifier la pratique.

Pour qui et quand pratiquer ?

À qui s’adresse la marche afghane ?

À presque tout le monde : débutants, marcheurs expérimentés, jeunes, seniors, personnes stressées, sédentaires, sportifs, etc., car elle est adaptable.

La marche afghane est-elle adaptée aux personnes sédentaires ?

Oui, elle offre une manière douce de (re)mettre le corps en mouvement.

Les sportifs peuvent-ils en bénéficier ?

Oui, pour l’endurance, la gestion du souffle, la récupération ou la préparation mentale.

Pour quel type de randonneurs est-elle particulièrement indiquée ?

Ceux qui préparent des treks longue distance ou des pèlerinages (ex : Compostelle).

Y a-t-il des contre-indications ?

Un avis médical est nécessaire en cas de problèmes cardiaques ou respiratoires sévères préexistants. Il faut aussi être prudent en cas de forte pollution.

Quand peut-on pratiquer la marche afghane ?

À tout moment : le matin pour l’énergie, le midi pour une pause, le soir pour la détente, lors des trajets quotidiens ou en randonnée.

Quel est un bon moyen d’intégrer la marche afghane dans un emploi du temps chargé ?

L’appliquer lors des déplacements quotidiens à pied (trajets utilitaires).

Est-il possible de pratiquer en ville ?

Oui, bien que le calme de la nature soit préféré, la pratique reste bénéfique en milieu urbain.

Conclusion

Quelle est l’essence de la marche afghane ?

L’art simple et profond de synchroniser consciemment notre respiration nasale avec le rythme de nos pas.

Où réside le potentiel transformateur de cette pratique ?

Dans la reconnexion aux rythmes fondamentaux du souffle et des pas, révélant les ressources de vitalité et de calme qui sont en nous.

Fabrice Tout afficher

Auteur du livre "Musculation avec haltères", je pratique la musculation à domicile depuis plus de vingt ans.